Une cyber-attaque est une atteinte à des systèmes informatiques réalisée dans un but malveillant. Elle cible différents dispositifs informatiques : des ordinateurs ou des serveurs, isolés ou en réseaux, reliés ou non à Internet, des équipements périphériques tels que les imprimantes, ou encore des appareils communicants.
Il existe quatre types de risques cyber aux conséquences diverses :
- la cybercriminalité (Elle vise à obtenir des informations personnelles afin de les exploiter ou de les revendre (données bancaires, identifiants à des sites marchands, etc.),
- l’atteinte à l’image (Lancées à des fins de déstabilisation contre des administrations et des entreprises elles portent atteinte à l’image de la victime en remplaçant le contenu par des revendications politiques, religieuses, etc. ),
- l’espionnage (Très ciblées et sophistiquées, les attaques utilisées pour l’espionnage sont à des fins économiques ou scientifiques, l’objectif étant de maintenir discrètement son accès le plus longtemps possible afin de capter l’information stratégique en temps voulu),
- le sabotage (Il s’agit de rendre inopérant tout ou partie d’un système d’information d’une organisation via une attaque informatique).
Car les enjeux cyber sont aujourd’hui « multiples pour les entreprises », souligne Alain Conrard, CEO de Prodware Group, et président de la commission digitale du Meti, « à la fois d’ordre opérationnel, de réputation, concurrentiel. Sans oublier l’impact financier en cas d’attaque. »
Certains vont plus loin et questionnent « Où a-t-on écrit le scénario dans lequel on reconfine sans pouvoir utiliser le numérique ? La catastrophe est devant nous… ».
Le risque cyber, la future pandémie ?
Afin de faire face à ces risques, le gouvernement vient de réaliser une campagne de sensibilisation quelques peu « décalée » :