RÉSUMÉ :
Le carnet de santé virtuel sera déployé partout en France en 2022, en attendant, il va être testé dans 3 départements (La haute Garonne, la Somme et la Loire atlantique). En effet, depuis 2011, le Dossier Médical Partagé (DMP) n’a jamais vraiment su s’imposer, le dernier objectif était d’atteindre 40 millions de DMP en 2023 or, à peine 10 millions de DMP ont été ouverts et jamais vraiment utilisés. Au revoir DMP bienvenu à « mon espace santé » qui sera un espace numérique de santé protégé …
Synthèse – Contenu :
A quoi va servir Mon Espace Santé ?
Il sera composé de plusieurs onglets. On retrouvera :
- un agenda, pour connaître ses prochains rendez-vous chez un spécialiste, un rappel de prise de traitements, un prochain examen, …
- Une autre partie de la plateforme sera consacrée au stockage des ordonnances et autres fichiers médicaux, comme les comptes-rendus des dernières opérations, les examens, les vaccinations.
- Un espace de messagerie pour échanger avec des médecins envoie d’ordonnances, de certificats, … Les médecins pourront avoir accès aux données, si vous leur en donner l’autorisation. Ils pourront alors consulter votre groupe sanguin, vos antécédents, vos dernières opérations, vos traitements, …
Des données mieux protégées
Le premier objectif sera de convaincre les Français à adhérer à ce nouveau « service », car déposer ses données médicales en format numérique sur un serveur n’est pas une habitude. Il y aura une messagerie sécurisée qui « permettra d’échanger les informations confidentielles avec les professionnels de santé autrement qu’avec WhatsApp ou Gmail, avec un vrai canal sécurisé hébergé en France ».
Actuellement, nos données de santé sont éparpillées dans plusieurs logiciels.
Une autre question va se poser concernant le creusement éventuel de la fracture numérique, qui risque d’apparaitre avec ce nouveau service.
Après l’expérimentation dans les trois départements, « Mon Espace Santé » devrait être généralisé à partir de janvier 2022 à tous les Français, un compte sera automatiquement créé, même pour les enfants. L’objectif affiché est d’atteindre 500 millions de documents échangés par an en 2024 grâce à la plateforme, au lieu de 10 millions aujourd’hui.
Lien ci-dessous vers le site du gouvernement qui donne des précisions sur cette nouvelle plateforme :